Volontaires de Solidarité International (VSI) en famille à Alger avec la DCC
(Déléguation Catholique pour la Coopération)

mardi 29 mars 2011

Vacances dans le désert

Un petit message pour vous rassurer : nous sommes rentrés sains et saufs de notre virée dans le désert.
Ceux qui avaient vraiment cru qu'il y avait un risque peuvent être rassurés.

Nous allons publier un récit complet, mais en attendant, voici un petit résumé :

Nous connaissions déjà le légendaire accueil des Algériens, mais là, nous avons pu vivre sur le terrain cet accueil gratuit et sans limite par deux fois ...

Partis le jeudi soir à 22h30 en bus, nous sommes arrivés à Ghardaïa vers 6h du matin.
Ghardaïa est une oasis aux portes du désert, une des sept villes de la vallée du Mzab.
Nous avons cherché un hôtel puis sommes partis visiter la ville, en passant par une petite visite aux pères blancs.
Place du marché, Ghardaïa (ville du tapis)
Nous avons rencontré un homme charmant (Moustafa) qui nous a pris sous son aile et nous avons pu visiter plein de choses, dont les vieux ksour (vieilles villes), les palmeraies et le désert (à grande dominante pierre).
Vue sur le vieux ksar de Ghardaïa
Nous avons ensuite pris le bus pour Timimoun, "l'oasis rouge" (départ 20h30, arrivée 5h).
La palmeraie sur fond de dunes de sable, Timimoun
Nous avons rencontré un homme charmant (tiens, j'ai déjà écrit cette phrase !!!), prénommé Ahmed qui nous a fait découvrir sa ville et ses alentours (palmeraie, désert, etc.).
Depuis les chameaux ...
Nous avons, entre autre, fait une ballade de deux heures et demie en dromadaire et une journée en 4x4 dans les villages alentours, au milieu du désert, tantôt de pierre, tantôt de sable (dominante sable).
Vue du haut d'une dune de sable, Timimoun
(le point noir au milieu de la photo est notre 4x4 !)
Nous avons ensuite pris le bus pour Beni Abbès de jour et avons pu admirer les paysages désertiques (dominante désert de pierre) pendant 4 heures.
A Beni Abbès, nous avons logé à l'ermitage de Charles de Foucault, accueillis par Yvan y résidant avec 2 autres frères.
Nous y avons passé trois jours de repos, avec quelques visites, notamment l’ascension de la grande dune, derrière laquelle s'étend le désert ... magnifique océan de sable !!!

Du haut de la grande dune, la mer de sable à perte de vue, Beni Abbès
A bientôt ...

jeudi 17 mars 2011

Fin du mois de mars ...

Après le mardi gras (8 mars) et les anniversaires martiens : celui de Camille :

celui de Raphaël :

et celui de Marie-Laure :

cette photo nous narguant depuis le 27 décembre (jour de notre arrivée dans cette maison) :

nous avons décidé de nous rendre dans le désert pour une dizaine de jours, pendant les vacances scolaires des enfants qui ont déjà adopté les tenues de rigueur :
Grand jeu : Savez vous reconnaître qui est derrière chaque couleur ?

Bonne semaine à tous, récit et photos à notre retour.
Notre itinéraire pour ceux qui veulent nous suivre sur une carte :
Ghardaia (18, 19 et 20 mars), Timimoun (21, 22 et 23 mars) puis Beni Abbès (24, 25 et 26 mars).
 Départ : ce soir 22h30 en bus.

vendredi 11 mars 2011

Message de Louise, posté un peu en retard :

Hier c’était mardi gras,

Les voisins sont venus et nous nous sommes déguisés : Camille en clown, Barthélemy en cochon, Racha en joueur du Barsa, Islam en prince ou en marié, djihaine et Nibelle en tenue traditionnelle, Riad en chevalier et moi en princesse.

Nous nous sommes trop bien amusés. Nous avons aussi gonflé beaucoup beaucoup de ballons et nous avons mis des lentilles dedans ça faisais un bruit d’enfer !!!

Camille a eu un dictionnaire français arabe et un tee-shirt du Barsa.

Louise

mardi 8 mars 2011

Journée de la femme

Aujourd’hui 8 mars, c’est la journée de la femme.

Ici, la femme « grâce » au code de la famille reste mineure toute sa vie. Elle passe de la tutelle de son père à celle de son mari. Elle doit avoir l’autorisation de son tuteur pour faire des études, travailler, sortir…

Ainsi, un père préfère que sa fille de 22 ans, ayant fait des études, fasse des ménages (sans que le voisinage ne le sache) plutôt que de la laisser avoir un travail dans ses compétences qui la ferait quitter à 20h.

Des étudiantes engagées dans une association qui monte des projets d’animation à l’extérieur d’Alger ne peuvent pas y participer car une jeune fille ne peut pas dormir à l’extérieur.

Il en est de même pour des femmes qui ne peuvent pas aller en formation car elles devraient loger sur place à cause de l’éloignement. D’autres commencent la formation et l’interrompent car elles se marient…

Au quotidien, on ne se rend pas compte de cela. C’est au détour d’une conversation, par petite touche que cette réalité apparaît.

Le code la famille est dénoncé par tous mais il n’y a aucun projet de révision contrairement à ce qui s’est fait en Tunisie il y a quelques années.

Mais le 8 mars, ici, l’après-midi est férié pour les femmes ! Elles ne vont pas travailler. D’ailleurs les enfants quittent l’école à midi au lieu de 13h.