Arrivés sur le sol français le 28 octobre, nous avons passé une semaine chez nos parents respectifs dans les Ardennes, avec au menu les 50 de mariage de mes parents.
Ensuite, déménagement en plusieurs voyages et début de la réinstallation à Laneuveville.
La maison nous semble bien conservée, mais il y a quand même un petit souci avec le chauffage central (il y aura 16m de tuyaux de cuivre à changer et 2 semaines de boulot), avec le chauffe-eau (changement de la résistance), avec le frigo (remplacement).
Nous vous livrons maintenant quelques impressions ressenties au cours de la vie quotidienne ...
- Le premier matin, quand on s'est levés, on a eu l'impression qu'on avait rêvé ces deux années, qu'en fait, on n'était jamais partis ...
- Devant "l'abondance" des possibilités (malgré les placards vides), une réelle difficulté (pas d'envie, pas d'idée) à se mettre à faire à manger ...
- Les premières courses dans un hypermarché : Insupportable ! Perdus. Difficile de s'y retrouver, de choisir. Du coup, on met 3 plombes à choisir chaque article et à la fin, il manque un tas de trucs essentiels ! Ça a quand même du bon les petites boutiques "supérettes" ... bien sûr, il n'y avait pas tout, tout le temps ...
Dans la rue, Marie-Laure trouve qu'il y a un truc qui cloche. Au collège, en rentrant dans le bureau des surveillants peuplés exclusivement de jeunes, elle comprend le malaise dans la rue : il n'y a pas de jeunes ...
Louise en sortant des premières messes trouve qu'elles sont quand même bien moins vivantes (mortes était son véritable terme) qu'à Alger.
L'accueil par nos amis : Quelle chaleur, quelle émotion quand nos amis viennent pour nous aider à déménager avec un gâteau au chocolat et quelques bouteilles, quand l'un passe 15 jours à souder des tuyaux de cuivre, l'autre s'arrête pour dire bonjour.
La rentrée scolaire des enfants s'est bien passée, après un peu de stress (j'ai dit un peu ;)) la veille de la rentrée. Les garçons ont retrouvé leur place au primaire qu'ils avaient quitté, il y a 2 ans et demi. Louise s'est vite intégrée dans son nouvel établissement, le collège de l'Euron à Bayon, en 5e. Elle a revu des têtes connues, retrouvé des copines et surtout, s'est découvert de nouvelles copines.
Les longueurs administratives à cause de la technologie : épouvantable. C'est long, ça n'en finit pas. Mais avec Internet, mon brave monsieur, ça va plus vite. Ouais, hum. Faut pas oublier que derrière la technologie, il y a un traitement humain. 3 semaines pour avoir Internet. 3 semaines pour avoir un carte de bus pour Louise. Toujours pas de téléphone portable. Toujours pas de nouvelles de la CAF.
Ça fait du bien de retrouver de la mixité dans les rapports humains (sport, rue, etc.).