Cela fait un moment que nous n’avons pas mis de message. Toutes nos excuses à nos fidèles lecteurs. D’autres trouvent que Raphaël écrit trop. En fait, nous écrivons les messages ensemble. Mais aujourd’hui, c’est moi (Marie-Laure) qui suis au clavier.
Pourquoi ce silence ? Parce que le temps passe vite et aussi parce que nous avons été malades et avons juste géré le quotidien pendant ce temps là. Nous sommes à nouveau en pleine forme et plein d’énergie mais n’avons plus Internet à la maison, ce qui ne va pas faciliter l’envoi de mails et/ou de mises à jour du blog...
Ces dernières semaines ont été riches en événement. Raphaël est allé 4 jours à Constantine pour la réunion trimestrielle du comité de rédaction de Pax et Concordia : la revue interdiocésaine dont il est le metteur en page. Les réunions ont lieu une fois dans chaque diocèse. En avril, il ira à Oran.
Constantine est une ville construite sur un rocher. Elle est coupée en deux par le Rummel qui coule au fond d’une gorge 100 m en contrebas. La ville est donc coupée en deux parties reliées par 5 ponts.
La dernière semaine de janvier a eu lieu une session de formation pour les nouveaux arrivants. Nous étions 28 de 13 nationalités différentes essentiellement des frères et des sœurs et les coopérants DCC. Le contenu de la session était riche et portait sur l’Eglise d’Algérie, le contexte économique et social du pays, la place des femmes, des migrants… Nous avons eu le très beau témoignage de deux chrétiens algériens. Et oui, il y a en a. Ils sont chrétiens par réelle conviction pour répondre à un appel. Mais souvent, ils ne peuvent pas le dire à leur famille.
Mais ce qui était le plus riche et le plus inattendu, c’était de se retrouver de tous les continents de pays du nord et du sud différents et pourtant présents pour les mêmes raisons : être avec le peuple algérien et témoigner de ce que l’on porte en nous.
Pendant la session, nous avons mis les enfants en vacances chez Jean et Thérèse. Ils vivent en Algérie depuis 1963 et sont aujourd’hui en retraite mais une retraite très active. Les enfants ont été gâtés par ces grands-parents d’adoption.
Depuis la session des nouveaux arrivants, nous avons été malades (Louise Camille et moi) un virus qui nous a bien fatigués.
Vous avez peut-être entendu parler de la marche du 12 février.
Si les Algériens veulent un changement, ils le veulent en douceur et craignent un renversement radical comme en Tunisie ou en Egypte
L’avenir du pays appartient au peuple, pourrait-on dire à la vue des événements et résultats obtenus en Tunisie et en Egypte. Le peuple algérien a déjà fait cette descente dans la rue en 88 et nous avons vraiment l’impression qu’il ne souhaite pas recommencer et surtout ne souhaite pas revivre les années noires. Je lisais récemment une analyse d’un docteur en sciences politiques qui disait que les Algériens ne souhaitent pas mettre un homme par terre (donc descendre dans la rue à l’instar des Tunisiens et Egyptiens), ce qu’ils ont déjà fait en 88, mais changer un système. Ce changement sera long, très long, mais aura peut être l’avantage d’être moins violent, Inch Allah !
Demain, une nouvelle marche est prévue. Vous en savez probablement plus que nous à ce sujet. Ici, ce n’est pas le sujet de préoccupation principal (celle de samedi dernier a plus fait parler d’elle).
Le gouvernement a promis la levée de l’état d’urgence (mis en place il y a vingt ans) pour la fin du mois de février. Cela ne va pas changer grand-chose à par la disparition des barrages (peut être). Mais tout le monde attend cela … un premier pas vers l’évolution du système ?
Pourquoi ce silence ? Parce que le temps passe vite et aussi parce que nous avons été malades et avons juste géré le quotidien pendant ce temps là. Nous sommes à nouveau en pleine forme et plein d’énergie mais n’avons plus Internet à la maison, ce qui ne va pas faciliter l’envoi de mails et/ou de mises à jour du blog...
Ces dernières semaines ont été riches en événement. Raphaël est allé 4 jours à Constantine pour la réunion trimestrielle du comité de rédaction de Pax et Concordia : la revue interdiocésaine dont il est le metteur en page. Les réunions ont lieu une fois dans chaque diocèse. En avril, il ira à Oran.
Constantine est une ville construite sur un rocher. Elle est coupée en deux par le Rummel qui coule au fond d’une gorge 100 m en contrebas. La ville est donc coupée en deux parties reliées par 5 ponts.
Vue depuis le pont Sidi M'Sid |
Pont Suspendu Sidi M'Sid |
Vue de loin du pont Sidi M'Sid |
Pont Sidi Rached |
Vue de 2 parties de la ville, séparées par le canyon du Rummel |
Pont permettant d'accéder au bas de Constantine, vue prise du pont Sidi M'Sid en contre plongée. |
La dernière semaine de janvier a eu lieu une session de formation pour les nouveaux arrivants. Nous étions 28 de 13 nationalités différentes essentiellement des frères et des sœurs et les coopérants DCC. Le contenu de la session était riche et portait sur l’Eglise d’Algérie, le contexte économique et social du pays, la place des femmes, des migrants… Nous avons eu le très beau témoignage de deux chrétiens algériens. Et oui, il y a en a. Ils sont chrétiens par réelle conviction pour répondre à un appel. Mais souvent, ils ne peuvent pas le dire à leur famille.
Mais ce qui était le plus riche et le plus inattendu, c’était de se retrouver de tous les continents de pays du nord et du sud différents et pourtant présents pour les mêmes raisons : être avec le peuple algérien et témoigner de ce que l’on porte en nous.
Pendant la session, nous avons mis les enfants en vacances chez Jean et Thérèse. Ils vivent en Algérie depuis 1963 et sont aujourd’hui en retraite mais une retraite très active. Les enfants ont été gâtés par ces grands-parents d’adoption.
Depuis la session des nouveaux arrivants, nous avons été malades (Louise Camille et moi) un virus qui nous a bien fatigués.
Vous avez peut-être entendu parler de la marche du 12 février.
Si les Algériens veulent un changement, ils le veulent en douceur et craignent un renversement radical comme en Tunisie ou en Egypte
L’avenir du pays appartient au peuple, pourrait-on dire à la vue des événements et résultats obtenus en Tunisie et en Egypte. Le peuple algérien a déjà fait cette descente dans la rue en 88 et nous avons vraiment l’impression qu’il ne souhaite pas recommencer et surtout ne souhaite pas revivre les années noires. Je lisais récemment une analyse d’un docteur en sciences politiques qui disait que les Algériens ne souhaitent pas mettre un homme par terre (donc descendre dans la rue à l’instar des Tunisiens et Egyptiens), ce qu’ils ont déjà fait en 88, mais changer un système. Ce changement sera long, très long, mais aura peut être l’avantage d’être moins violent, Inch Allah !
Demain, une nouvelle marche est prévue. Vous en savez probablement plus que nous à ce sujet. Ici, ce n’est pas le sujet de préoccupation principal (celle de samedi dernier a plus fait parler d’elle).
Le gouvernement a promis la levée de l’état d’urgence (mis en place il y a vingt ans) pour la fin du mois de février. Cela ne va pas changer grand-chose à par la disparition des barrages (peut être). Mais tout le monde attend cela … un premier pas vers l’évolution du système ?
1 commentaire:
Salut les amis,
Merci pour votre témoignage. Content que tout va bien pour vous !
Bises de Montréal
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